Le président de l'ABC vante le succès économique de la C.-B. et souligne l'apport des banques solides à l'économie


VANCOUVER, COLOMBIE-BRITANNIQUE--(Marketwire - 31 mai 2012) - Dans un discours prononcé aujourd'hui devant la Chambre de commerce de Vancouver, M. Terry Campbell, président de l'Association des banquiers canadiens (ABC), a souligné l'apport des banques à la réussite économique de la Colombie-Britannique.

Il a souligné le rôle central que les banques ont joué dans le financement d'une partie de la croissance dans la province : « L'année dernière, seulement en Colombie-Britannique, les banques ont accordé des crédits à hauteur de 12 milliards à l'industrie de la construction, de près de 7,4 milliards au secteur manufacturier, de 4,4 milliards à l'industrie minière, de l'extraction de carrière et de forage de puits de pétrole, et de 3,4 milliards au secteur agricole. Si vous envisagez l'ensemble des PME, les prêts bancaires se sont élevés à près de 12 milliards de dollars dans cette province seule. »

« Disons-le simplement, pour que les clients des banques, en Colombie-Britannique et partout au Canada, puissent bénéficier d'un système bancaire à la fois robuste et rentable, il faut trouver le juste équilibre entre la réglementation, la concurrence et l'innovation », a affirmé M. Campbell.

Préserver le système fiscal concurrentiel de la C.-B.

M. Campbell a félicité le gouvernement de la C.-B. pour la décision prise il y a quelques années d'éliminer l'impôt sur le capital et de réduire les taux d'imposition des revenus des sociétés et des particuliers afin de rendre la province plus attrayante pour les nouveaux investisseurs et d'améliorer ainsi son économie. Par ailleurs, il a mis en garde contre tout changement au système fiscal concurrentiel en Colombie-Britannique, un régime qui pourrait nuire au rendement de la province.

« Malheureusement, nous constatons des tendances troublantes dans d'autres provinces ainsi que des voix qui s'élèvent en Colombie-Britannique, en faveur de l'imposition du capital des institutions financières. Il s'agit d'une approche perverse et contreproductive pour la croissance économique », a souligné M. Campbell. « Perverse, car les banques doivent disposer d'un vaste capital pour des raisons de sécurité et de vigueur, et qu'il est illogique de taxer ce qui est nécessaire pour des raisons prudentielles. Et contre-productive, puisque le capital soutient le crédit et lorsqu'on taxe le capital, on entrave l'accès au crédit dans les autres secteurs de l'économie. »

Le besoin persistant pour un organisme national de réglementation des valeurs mobilières

M. Campbell s'est penché sur le besoin continu d'un organisme national de réglementation des valeurs mobilières et sur l'approche progressive adoptée par Ottawa à la suite de la décision de la Cour suprême du Canada dans ce dossier, en décembre dernier.

« L'approche adoptée par Ottawa à l'égard de la réglementation des valeurs mobilières évolue depuis la décision de la Cour suprême en décembre dernier », a-t-il noté. « Nous savons que votre gouvernement a participé activement à cette initiative et nous l'en félicitons. Nous encourageons le gouvernement de la Colombie-Britannique, ainsi que tous les gouvernements provinciaux et territoriaux, à continuer à travailler de concert avec le gouvernement fédéral à la création d'un régime unique de réglementation des valeurs mobilières qui soit susceptible de soutenir des marchés équitables et concurrentiels au profit de tous les Canadiens. »

Banques solides, réglementation et supervision efficaces

M. Campbell a également parlé de la façon dont les banques au Canada ont traversé la récente crise financière mondiale sans nécessiter de renflouement à même les deniers publics, comment aucune banque n'a fait faillite et comment elles ont toutes poursuivi leurs activités d'octroi de crédit, ce qui n'a pas été le cas de nombreuses banques dans de nombreux autres pays.

« Je ne saurais trop insister sur l'importance de banques solides et efficaces pour notre économie. On ne peut pas avoir une économie solide sans banques solides. Et on ne doit pas tenir cette force pour acquise. Les banquiers, les législateurs et les organismes de réglementation devront y travailler continuellement », a précisé M. Campbell. « Le Canada est doté d'un système bancaire solide, vigoureux et rentable. Ce système bancaire est à l'avantage des économies de la Colombie-Britannique et du Canada, mais aussi à l'avantage des clients, qu'ils soient des particuliers ou des entreprises de toutes tailles. »

Aux gouvernements et aux organismes de réglementation qui mettent en place les règles et les politiques affectant les banques, M. Campbell demande instamment de juger si ces nouvelles règles veilleront à ce que le système bancaire canadien maintienne sa force, sa capacité d'innovation et ses services aux clients. À travers ce processus, le Canada devra s'assurer que ses banques préservent leur réputation et leur position de plus solides et plus vigoureuses au monde.

Réduction dans le nombre de vols de banque, mais du travail reste à faire

M. Campbell a conclu son allocution en soulevant la question du taux élevé de vols de banque en C.-B. Le secteur bancaire rencontre régulièrement les organismes d'application de la loi ainsi que d'autres groupes d'institutions financières et d'entreprises afin de partager les meilleures pratiques et les meilleures stratégies portant sur la réduction du nombre de vols de banque à Vancouver. Les résultats de ces initiatives sont positifs, mais les efforts doivent se poursuivre.

« Voici la bonne nouvelle : la fréquence des vols de banque en Colombie-Britannique a diminué au cours des dix dernières années, grâce aux efforts des corps policiers, à l'initiative du gouvernement d'y consacrer des procureurs de la Couronne et, bien sûr, aux mesures prises par les banques ellesmêmes. Mais nous devons rester vigilants : le vol de banque demeure un réel problème, particulièrement dans la région du Grand Vancouver », a rappelé M. Campbell.

Le texte intégral de l'allocution de M. Campbell peut être consulté à l'adresse suivante :
http://cba.ca/fr/component/content/publication/68-speeches-and-presentations

À propos de l'Association des banquiers canadiens

L'Association des banquiers canadiens représente 53 banques membres, soit des banques canadiennes ainsi que des filiales et des succursales de banques étrangères exerçant des activités au Canada, et leurs 274 000 employés. L'ABC préconise l'adoption de politiques publiques efficaces, favorisant le maintien d'un système bancaire solide et stable au profit des Canadiens et de l'économie canadienne. Également, l'Association encourage la littératie financière pour permettre aux individus de prendre des décisions éclairées en matière de finance et collabore avec les banques et les services de police en vue d'aider à la protection les clients contre le crime financier et de sensibiliser à la fraude. www.cba.ca

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